Eric Zemmour. Rien qu'écrire son nom m'est pénible. Incontournable, le gars. Il est partout. Son bouquin se vend comme des petits pains, il multiplie les entretiens, les interventions, les polémiques, les « collaborations »…
Je suis tout cela de loin, à peine intéressé, je l'avoue. Le spectacle médiatico-politique m'écœure depuis bien longtemps. Il m'a amusé un temps, mais c'est loin. Jean-Luc Mélenchon, le leader du peuple qui s'étale cette semaine dans Closer, a dernièrement rendue publique l'interview accordée par Zemmour au Corriere della Sera. Celui-ci y évoque, sans rire, les surprises de l'Histoire et l'hypothèse de voir cinq millions de musulmans déportés. Car, voyez-vous, nous nous dirigeons vers le chaos. Evidemment, on sait que l'énergumène énervant, comme d'autres avant lui et avec lui, prétend dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Classique. Mais la pensée est tellement crasse (et fausse) depuis des années qu'on est tout de même surpris de voir que la basse pensée est sans fond. Et la consternation suprême est de constater que ces procédés trouvent écho – et quel écho ! – chez nos concitoyens bien conditionnés par les grands médias racoleurs, avides de ces polémiques minables et simplistes. Ces mêmes supports qui l'emploient, l'invitent, relaient ses propos et son marketing, le revomissent en chœur, s'offusquent aujourd'hui de le voir viré d'iTélé et donnent la parole à Marine Le Pen pour prendre la défense de ce tyran d'opérette. Le cirque est un spectacle qui ne disparaîtra jamais.
Je suis tout cela de loin, à peine intéressé, je l'avoue. Le spectacle médiatico-politique m'écœure depuis bien longtemps. Il m'a amusé un temps, mais c'est loin. Jean-Luc Mélenchon, le leader du peuple qui s'étale cette semaine dans Closer, a dernièrement rendue publique l'interview accordée par Zemmour au Corriere della Sera. Celui-ci y évoque, sans rire, les surprises de l'Histoire et l'hypothèse de voir cinq millions de musulmans déportés. Car, voyez-vous, nous nous dirigeons vers le chaos. Evidemment, on sait que l'énergumène énervant, comme d'autres avant lui et avec lui, prétend dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Classique. Mais la pensée est tellement crasse (et fausse) depuis des années qu'on est tout de même surpris de voir que la basse pensée est sans fond. Et la consternation suprême est de constater que ces procédés trouvent écho – et quel écho ! – chez nos concitoyens bien conditionnés par les grands médias racoleurs, avides de ces polémiques minables et simplistes. Ces mêmes supports qui l'emploient, l'invitent, relaient ses propos et son marketing, le revomissent en chœur, s'offusquent aujourd'hui de le voir viré d'iTélé et donnent la parole à Marine Le Pen pour prendre la défense de ce tyran d'opérette. Le cirque est un spectacle qui ne disparaîtra jamais.
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