samedi 13 décembre 2014

La maladie d'amour

Un chanteur me poursuit depuis que je l'ai découvert. Il a tendance à énerver ma compagne qui se réveille la nuit avec ses chansons en tête, comme un cauchemar. Mais ce qui me réjouit, c'est que sa fille de onze ans en est également folle - les miennes un peu moins. J'y vois comme une nette régression de mon intellect mais aussi la certitude qu'il faut garder le coeur jeune pour être touché par autant de poésie, et passer sur les tics et excès de star d'Andres Calamaro, dit El Salmon. Ici, une vidéo d'une chanson magnifique, filmée en concert il y a quelques années. Et j'avoue être ému à la fois par les paroles (Je veux vivre deux fois pour pouvoir t'oublier/Je veux t'emmener avec moi et je ne vais nulle part... Ne t'en fais pas, colombe/Ton amour est ma maladie/Je suis un emballage vide...) et par l'adhésion du public. Et je suis heureux d'éprouver un  enthousiasme aussi sincère pour cette culture populaire dont je ne me déferai jamais. 



La maladie d'amour chère à Michel "Bakounine" Sardou est une pathologie de longue date chez Calamaro puisqu'il l'avouait déjà au sein de son groupe mi-argentin, mi-espagnol, Los Rodriguez.



Ces mêmes Rodriguez, je les connaissais dans les années 90 à Madrid, sans jamais creuser vraiment le sujet et sans faire le lien avec le futur soliste. Une chanson de ce groupe (et son clip ci-bas, à ne pas mettre devant tous les yeux) me faisait rire et chanter (et parfois boire, si un ami payait le vin).



Et je ne résiste pas à cette vidéo de mauvaise qualité datant de la Coupe du monde de 1994 dans laquelle, en compagnie de son compatriote Fito Paez, il pousse cette chanson devant le génie Diego La Mano de Dios. La joie d'enfant (presque gâté) del Diez est bouleversante... C'était peu avant son expulsion du tournoi, pour dopage à la cocaïne...


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