Ce qui me fait rigoler parfois – mais jaune – c'est de penser à tous les écrivains fils à papa, grands seigneurs, qui croient faire œuvre actuelle, assumer leur époque, comme ils disent, et qui méprisent mes livres, faute d'y trouver un engagement, une authenticité – toujours leur jargon… Je crois les voir rêvant dans leurs salons, sous les grands arbres de leurs domaines, à la vie exemplaire des prolétaires, des filles de joie, des infirmes, des poètes maudits, et patati et patata…
Roger Rudigoz, Saute le temps, Journal d'un écrivain, éd. Finitude
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