Joaquín Sabina (Úbeda, 1949) est un de ces « cantautores » espagnols surgis dans les années 1970, influencés par le rock, Dylan et Cohen et nombre de poètes d'Espagne et d'ailleurs. Samedi dernier, pour son retour dans la capitale, il a encore défrayé la petite chronique en abrégeant un concert, submergé par l'émotion, la fatigue, les excès paraît-il nombreux. Commentaires fiéleux dans les réseaux sociaux et bêtises de tout ordre s'en sont suivis. Un deuxième concert avait lieu hier soir, et Sabina a subjugué les 10 000 spectateurs deux heures et demies durant. Il a démarré son récital par cette célèbre chanson écrite il y a une dizaine d'années et contant une rupture amoureuse. Il y est question de coups de porte résonnant comme un point d'interrogation, de se mettre à genoux pour recevoir une bise sur chaque joue, d'un chien qui aboie aux portes du Ciel, d'une anthologie de draps froids et de chambre vide, de perdition dans le vin andalou…
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