Ce n’est pas mon vrai nom que vous lisez ci-dessus – celui auquel il appartient m’a donné la permission de l’utiliser pour signer ce texte. Je ne divulguerai pas le mien. Je suis éditeur. Je publie de longues histoires d’amour écrites par de vieilles filles du Dakota du Sud, des romans policiers qui parlent de riches hommes du monde et de femmes apaches dotées de « grands yeux noirs », des travaux sur telle ou telle menace ou sur la couleur de la lune à Tahiti, rédigés par des universitaires et autres chômeurs. Je n’accepte aucune œuvre de fiction proposée par des écrivains de moins de quinze ans. Les éditorialistes et les communistes (je confonds toujours ces deux mots) me vouent aux gémonies parce que je ne m’intéresse qu’à l’argent. C’est vrai, je suis extrêmement vénal. Ma femme en a besoin. Mes enfants dépensent sans compter. Si on m’offrait tout l’argent qui s’entasse à New York, je ne le refuserais pas. Je préférerais publier un livre qui promette un premier tirage de cinq cent mille exemplaires, plutôt que d’avoir découvert Samuel Butler, Theodore Dreiser et James Branch Cabell la même année. Vous penseriez comme moi si vous étiez éditeur.
Francis Scott Fizgerald, Reconnaissance de dette
in Je me tuerais pour vous et autres nouvelles inédites, éd. Grasset/Fayard
On me signale qu'une récente vidéo postée ici, par sa forme, son ton et son son, serait quelque peu agaçante et finalement susceptible de rendre un peu plus confus le paysage médiatico-politique. Peut-être. Et ce serait dommage. Que les inconsolables irrités me pardonnent. Pour eux, pour tous les autres, afin de compléter, porter un autre éclairage sur le sujet, sous une autre forme, voici quelques lectures supplémentaires... ainsi qu'une autre vidéo.
Le premier texte est signé Serge Halimi. Il figure dans le dernier numéro du Monde diplomatique et il commence ainsi :
Nous entrons dans une ère politique où bien des phrases qui commencent par « Ce serait la première fois que... » semblent annoncer la réalisation d’une éventualité jusqu’alors inconcevable. En ce printemps 2017, l’élection présidentielle française marque ainsi la première fois que l’on ne s’interroge plus sur la présence du Front national (FN) au second tour : on pose l’hypothèse, encore très improbable, de sa victoire. La première fois que nul ne défend le bilan d’un quinquennat alors même que deux anciens ministres du président sortant, MM. Benoît Hamon (Parti socialiste, PS) et Emmanuel Macron (En marche !), participent au scrutin. La première fois aussi que les candidats du PS et de la droite, qui ont gouverné la France sans discontinuer depuis le début de la Ve République, pourraient être conjointement éliminés dès le premier tour.
On chercherait également en vain des précédents à une campagne aussi parasitée par l’information continue, (lire la suite ici)
Une vidéo maintenant, extraite du dernier numéro de l'émission de Daniel Mermet. Un entretien réunit François Denors, chercheur en sociologie au CNRS et Paul Lagneau-Ymonet, professeur de sociologie à l’université Paris-Dauphine.
Il n'y a pas de suite parce que je ne suis pas abonné à Là-bas... Mais, pour ceux qui n'aiment pas les jeux vidéo et préfèrent lire, voici un autre papier du Diplo (désolé, je ne suis pas abonné au Figaro, au Monde ou à Libé), signé par les deux lascars ci-dessus interviewés, rejoints par leur compère Sylvain Thine. Certes, ça date un peu, mais rien, ou si peu, n'a changé...
Publié aux Etats-Unis en 1956, en pleine guerre froide, L’Elite du pouvoir de Charles W. Mills a suscité d’intenses controverses. Ce livre démontrait en effet que le pays censé incarner le pluralisme démocratique était en réalité contrôlé par une étroite minorité d’individus juchés aux postes de commande des plus puissantes institutions de la société moderne (Etat, grandes entreprises, armée, médias, etc.). Le sociologue reconnaissait que « l’élite du pouvoir » se laisse difficilement circonscrire : « Les hommes des sphères supérieures sont impliqués dans un ensemble de “bandes” qui se recoupent et de “cliques” unies entre elles par des liens compliqués. » Dans la France contemporaine, les choses sont plus simples : un mercredi par mois, vers 20 heures, l’élite du pouvoir s’attable dans les salons cossus de l’Automobile Club de France pour le dîner du Siècle. De l’aveu même de l’ancien président de cette association, on y mange plutôt mal... (la suite ici)
Promis, la prochaine fois, on parle football, bière et filles à poil...
Suite à un billet consacré à la police municipale de Montreuil, un ami inconsolable qui a le bonheur de travailler dans la guillerette localité autrefois chère à Eric Raoult — chevalier de la légion d'honneur, relaxé comme on s'en souvient pour des faits de violences sur conjoint et accusé de harcèlement par sms —m'envoie cette photo et le commentaire suivant dégoté sur le site de la ville désormais dirigée par Jean-Michel Genestier (DVD) :
Après une année 2016 placée sous le signe de l’emploi, la Ville a choisi de consacrer 2017 à la civilité et à la sécurité.
Dans ce cadre, vous avez pu découvrir dans les panneaux de la ville
une campagne de communication visant à remercier les personnes engagées
qui œuvrent chaque jour pour la sécurité des Raincéens.
Reconnaissant leur dévouement, il était primordial pour la Municipalité d'exprimer sa gratitude.
Nos banlieues sont prêtes : Marine, c'est quand tu veux, conclut mon camarade. Je pense qu'il exagère...
Je comprends que tu ne comprennes rien, que le décryptage soit difficile. L'infantilisation en marche de nos vies impose des explications plus claires. Les voici, amigo... Un conseil : prends des notes !
Je viens de trouver dans ma boîte aux lettres le journal municipal, autrefois nommé La Dépêche de Montreuil, qui change de nom selon l'étiquette de l'édile. Résumons. En 2014, Patrice Bessac, 38 ans, ancien étudiant en philosophie et ouvertement homosexuel, me dit Wikipédia – ce que j'ignorais et dont je me contrefiche quelque peu –, membre du PCF, a succédé à Dominique Voynet, 58 ans mais qu'on ne présente plus. Elle-même avait pris la place de Jean-Pierre Brard, 69 ans, apparenté communiste et à la tête de la ville durant 25 ans. J'ai même connu le prédécesseur de Brard, c'est dire… Brèfle, comme dit le poète, aujourd'hui le journal s'appelle tout simplement Le Montreuillois. Depuis cette nouvelle formule, sur papier glacé, je ne loupe jamais la rubrique de Philippe Hivert, 45 ans, qui revient sur les faits historiques de la ville. J'avais dernièrement appris qu'un bistrotier montreuillois nommé Bertrand fut accusé d'avoir comploté contre Louis-Philippe, que 14 000 Montreuillois avaient pris part à la Première Guerre mondiale, ou que Charles Trenet et Edith Piaf, dite La Vedette de la radio, avaient chanté en 1936 au Parc des Beaumonts – ce même espace vert où se rend ma chérie tous les jours avec le chien. Or quelle n'est pas ma déception de constater que le numéro 31 de notre canard chéri est dépourvu de Notre histoire... Me trompé-je et ces papiers ne sont-ils publiés qu'une fois par mois? J'espère que les coupes budgétaires n'ont pas définitivement sacrifié la plume amusante et instructive de l'historien. Bougon, je me reporte cet après-midi sur l'une des colonnes régulières qui, je le sais, me remontera le moral, celle du Carnet de la police municipale, page 3. Semaine après semaine, le travail de cette police de proximité me passionne. Pour que vous compreniez mieux le grand intérêt que je lui porte, je me permets de citer ici la colone in extenso.
14 mars. Mise en fourrière d'un véhicule en stationnement gênant, place Le Morillon, d'une voiture épave et d'une autre sans plaque d'immatriculation, allée Daniel-Fery. 10 mars. Restitution à son propriétaire d'un véhicule en stationnement gênant, qui s'est acquitté sur place des frais et de l'amende, rue Emile-Baufils. 9 mars. Enlèvement d'un véhicule en stationnement gênant, rue Edouard-Vaillant. 8 mars. Enlèvement de plusieurs véhicules dans le quartier du Morillon. Un véhicule a été retrouvé sans plaque d'immatriculation, et deux autres à l'état d'épave. 7 mars. Restitution à son propriétaire d'un véhicule verbalisé pour stationnement gênant, avenue du Colonel-Fabien, qui s'est acquitté sur place des frais de mise en fourrière. 4 mars. Mise en fourrière de 4 véhicules en stationnement gênant ou abusif boulevard Paul-Vaillant Couturier. 3 mars. Verbalisation de véhicules en stationnement gênant rue Marcel-Sembat, Denis-Buisson et Etienne-Marcel, conformément aux arrêtés municipaux qui encadrent l'installation du marché de la Croix-de-Chavaux. 1er mars. Les services de la police munipale ont accueilli quatre nouveaux ASVP (agents de surveillance de la voie publique), embauchés à temps complet. La police municipale rappelle ses missions (voir page 9)
J'obéis et file page 9. Un barbu à casquette et gilet pare-balles, tout souriant, pose devant un véhicule de la police municipale. Son nom, Frédéric Saby. Son âge n'est pas indiqué. La trentaine, dirais-je. J'apprends qu'il occupe la fonction que lui confèrent cet uniforme et cette voiture depuis décembre 2016. Je suis heureux pour lui. La notule intitulée Qui est-il ? Que fait-il ? affirme que le choix de ce métier est réfléchi. Car « il met en contact avec les Montreuillois et donne tout son sens au service public. Il faut être à la hauteur et répondre à leurs besoins ». Montreuillois lui-même, Frédéric Saby reconnaît « une fierté d'exercer ce métier dans sa ville, de se sentir utile… » L'article ne manque pas de rappeller que les journées d'un agent sont « très diversifiées »…
Albert Cossery est dans le vent. France culture diffuse cette semaine une série d'émissions consacrées à l'écrivain égyptien qui passa plus de 50 ans dans sa chambre d'hôtel parisienne. Pour leur part, les excellentes éditions de l'Echappée publient Le Désert des ambitions, de Rodolphe Christin, autour de la figure de celui qui affirmait écrire « pour que quelqu’un qui vient de me lire n’aille pas travailler le lendemain »... L'occasion de (re)voir l'un des rares entretiens filmés de l'auteur de Mendiants et Orgueilleux, réalisé par la télévision suisse en 1991 et dont seul un court extrait traîne sur la plate-forme de vidéos franco-américaine...
Ce qui console aussi, c'est de se sentir parfois moins seul devant le triste spectacle, découvrir quelques pépites dans le marasme cul-culturel…
Merci à Philippe, Camille et Esther.
Et à Kery James…
Racailles ! On devrait vous nettoyer au Kärcher Le jour où le peuple se réveille vous allez prendre cher On a le sentiment qu'aller voter C'est choisir par lequel d'entre vous on veut se faire entuber Républicains ou PS Rangez vos promesses dans vos sacs Hermès Vous n'avez jamais connu la précarité Vous vivez à l'écart de nos réalités La rue le pense, j'le mets en musique Et pour ceux qui l'ignore encore j'le rends public Je n'soutiens aucun parti, j'marche plus dans vos combines Vos programmes électoraux ne sont que des comptines On prend les mêmes et on recommence Les mêmes promesses, les mêmes mensonges Les mêmes tapent dans la caisse, les mêmes plongent Les mêmes sont dans la hess, les mêmes mangent Les mêmes menteurs trafiquent les mêmes comptes Les mêmes commis au service des mêmes pontes Les mêmes fils de pauvres sont incarcérés Les mêmes fils de riches sont formés pour règner En attendant qu'un homme du peuple émerge C'est rare de trouver un élu avec un casier vierge Ma haine du système est toujours intacte Lequel d'entre eux peut jeter la pierre à Cahuzac ? Claude Guéant, Racailles !, Balkany, Racailles !, Jean-François Copé, Racailles ! Philippe Bernard, Racailles !, Harlem Désir, Racailles !, Alain Juppé, Racailles ! Tous ceux que j'ai cité ont été condamnés Ce sont les mecs de cités qu'ils traitent comme des damnés Vous étiez choqués par le groupe Tandem Vous faites la même à la France, mais jusqu'à ce qu'elle saigne Jusqu'à ce qu'elle coule comme la Grèce ou l'Italie Vous avez meurtri le pays jusqu'à l'agonie Cumul des mandats jusqu'où vous irez ? Est-ce le cumul des salaires que vous désirez ? Comme toute la France d'en bas j'crois plus aux politiciens J'continue le combat, j'crois au réveil citoyen Pour changer les choses il faut le vouloir Vous n'avez pas de cause profonde si ce n'est le pouvoir Vous faites de la politique sans conviction Parfois vous en faites même pour éviter la prison En costume-cravate sont les vrais voyous Vous ne croyez plus en rien, plus personne croit en vous Y'a qu'à observer les taux d'abstention Faut pas trop prendre les gens pour des cons, attention Sentez-vous le vent tourner comme vos vestes ? Entre vous et la rue, y'a plus que les CRS A bout de souffle, votre système est dans un cul de sac A essayer de se débattre, comme un cul d'jatte Vous êtes élus pour un truc Vous ne le faites pas plus Vous faites l'inverse, en plus Ça ne vous gêne pas Et si le peuple a l'idée de se rebeller Vous disposez d'une armée de flics bien dressés et zélés Le dialogue social gît dans un cercueil Les keufs tirent aux flashballs, tu peux y perdre un œil Vous faites monter le sentiment anti-policier Usez de la police comme d'une armée privatisée Tout le monde le sait c'est une évidence Vous êtes complètement soumis à la finance Vous votez les lois que les riches ordonnent Après le 49.3 plus rien ne m'étonne On travaille plus mais on gagne moins On attend juste le printemps européen On cotise pour des retraites qu'on ne verra peut-être jamais Tout l'argent qu'on fait rentrer vous nous le reprenez Chaque fin de mois à découvert On a l'impression d'être esclave du système bancaire Même les riches connaissent le jeu, jouissent des niches fiscales Les petites PME croulent sous les charges sociales Radar, on paye ! Péage, on paye ! Pollution, on paye ! Oh ! Qu'est-ce que vous faites avec tout ce fric ? Que foutait Eric Zemmour sur une chaîne publique? Payer pour propager sa haine Semer des graines récoltées par le FN Pour vous même Marine Le Pen est devenue fréquentable Quiconque combat l'Islam peut s'asseoir à votre table Incapables de gouverner vous divisez Incapables de rassembler vous stigmatisez Aveuglés par le pouvoir vos cœurs sont voilés Beaucoup plus que le visage de cette femme voilée Tous vos prétendus principes de laïcité Ne concernent pas cette saoudienne sur les Champs-Elysées Pour vous tout se négocie, tout est question de gent-ar Vous êtes même prêts à livrer les banlieues au Qatar Votre jeu est trouble Votre discours est double Au pays dit des droits de l'Homme L'Etat d'urgence est devenu la norme Et vous prétendez faire la leçon au monde entier Imposer la démocratie à coups de mortier Sans pitié vous avez buté Kadhafi Aujourd'hui dans quel état se retrouve la Libye ? La rue le pense, j'le met en musique Vos médias le taisent, j'le rends public J'vous tiens tête comme un mec des Minguettes Est-ce le genre de texte qui peut me valoir une fiche S ? Droit dans mes bottes Je n'baisse jamais mon froc La tête haute j'suis intègre J'fais du Hip-Hop Vous appelez ça de la musique nègre J'sors en indé Tu m'verras plus jamais Foutre les pieds à Skyrock Ils n'aiment pas c'que je suis, c'que je défends, c'que je porte C'est réciproque Ils ont travesti le R-A-P Je fais parti des rescapés Ils ont encensé la médiocrité Ils ont fait du Hip-Hop de la variété Ils ont joué les clashs pour nous diviser Tant que ça fait de l'audience, on peut s'allumer Quand un rappeur se fera buter Ils organiseront un concert au nom de la paix Yeah ! J'fais d'la musique contestataire Vous vendez des espaces publicitaires J'me suis sacrifié pour mes p'tits frères Vous, vous jouez des trucs qui les envoient au cimetière Fric et violence dans vos playlists Vous abrutissez les miens, ça plait aux élites Vous vous êtes servi de moi, j'me suis servi de vous Pour que mon message passe au plus grand nombre, maintenant j'peux le faire sans vous J'ai un public qui me soutient J'ai fait des choses, le peuple s'en souvient La rue vous vomit, j'le rends public Rien n'a changé depuis Lettre à la République…
Service funèbre, à Saint-Sulpice, pour une vieille de mon immeuble.
J'ai suivi les « textes » que le curé a lus. Pas un auquel j'aie adhéré. Impresion de faux d'un bout à l'autre.
Et ce Christ – juge et empereur – quelle dérision ! Cette vieille, qui m'a emmerdé pendant des années avec sa T.S.F.– oser dire que Jésus l'attend avec les anges au Paradis !
Non seulement les simagrées du catholicisme sont à rejeter mais encore presque toute la « mythologie » chrétienne.
On le sait, les grands médias aiment le tiède, le mou, le qui dérange pas, le qui ne mobilise qu'en une infime partie le temps de cerveau disponible du télé-é-lecteur, qu'on réveille simplement, de temps à autre, à coup de buzz... En période pré-électorale, ces entreprises accordent ainsi un espace confortable aux candidats les plus représentatifs du système médiatico-politico-économico-démocratico-machin en place. On agite certes l'épouvantail de l'extrême-droite mais l'on a pris le soin de le dépoussiérer (on ne sait jamais), et l'on mise sur un sursaut républicain incarné par ces professionnels de la profession dotés des esprits de servilité les plus développés. A la veille de ce piège à cons, Le Monde diplomatique a remis à jour le Qui possède quoi des médias français — déjà signalé ici et co-réalisé avec Acrimed —, histoire de rappeler qui nous informe... C'est à retrouver en cliquant deux, trois fois ici (plaisir augmenté)
Tous les écrivains sont vaniteux, égoïstes et paresseux, et à la racine de ce qui les pousse à écrire réside un mystère. Ecrire un livre est une lutte horrible et épuisante, c'est comme un long accès d'une douloureuse maladie. Personne ne voudrait entreprendre une tâche pareille s'il n'était poussé par quelque démon irrésistible et incompréhensible. Pour le peu qu'on en sait, ce démon est simplement ce même instinct qui pousse un bébé à hurler pour qu'on s'occupe de lui. Et en même temps, il est également vrai de dire que l'on ne saurait écrire rien de valable sans livrer une lutte constante pour effacer sa propre personnalité. La bonne prose est comme un verre à vitre.
C'est peut-être un mauvais signe pour un écrivain de n'être pas suspect aujourd'hui de tendances réactionnaires, tout comme c'était un mauvais signe il y a vingt ans de ne pas être suspect de sympathies communistes.
On ne saurait accepter une discipline politique, quelle qu'elle soit, et conserver son intégrité d'écrivain.
George Orwell, cité par Simon Leys in Orwell ou L'Horreur de la politique