Voyez la différence !
Voilà, ça recommence dans à peine quinze jours ! Et c'est comme ça tous les mois de juin depuis 8 ans.
Le cinéma espagnol s'invite à Paris une semaine durant. Cette année, le Louxor, dans le 18e arrondissement, accueille la manifestation organisée par l'association Espagnolas en Paris.
|
Nicolas Guerin |
De
nombreux invités viendront présenter les films, tous inédits par ici, et un hommage mérité sera rendu
à Géraldine Chaplin (photo ci-dessus), fille immense de qui vous savez et égérie de
Carlos Saura dans les années 1970, même punition pour l'inestimable Jose Sacristan, légende vivante du cinéma ibérique (photo ci-dessous).
Et vous savez quoi ? Tous deux seront là !
De plus, cette année, a été créé un Prix AU public. Le principe : tirage au sort d'un spectateur ayant assisté à l'une des séances et ayant rempli son petit bulletin. Chaque heureux élu se verra remettre un billet Paris-Barcelone aller-retour pour deux personnes, en train à
grande vitesse s'il vous plaît...
Vous n'allez pas me sortir l'excuse des épreuves du bac, comme ma fille aînée, donc j'espère vous y croiser.
Le programme, c'est ici :
Mercredi 17 juin
19h00 - Carmina y amén, de Paco León (1h40). Avec Carmina Barrios, María León, Paco Casaus y Yolanda Ramos.
Présenté par
Paco León.
21h30 - Hommage à l’acteur JOSÉ SACRISTÁNsuivi de l’avant-première de
Magical Girl (La niña de fuego), de Carlos Vermut (2h07). Avec José Sacristán, Bárbara Lennie
(sortie nationale le 12 août 2015).
En présence de José
Sacristán, Bárbara Lennie et Carlos Vermut.
Jeudi 18 juin
19h00 - No todo es vigilia, de Hermes Paralluelo (1h38). Avec Felisa Lou et Antonio Paralluelo
Présenté par Hermes Paralluelo.
21h30 – Ocho apellidos vascos, de Emilio Martínez Lázaro (1h39). Avec Clara Lago, Dani Rovira, Carmen Machi,
Karra Elejalde.
Vendredi 19 juin
19h00 - Ärtico, de Gabriel Velázquez* (1h18). Avec Víctor García et Juanlu Sevillano.
Présenté par Gabriel Velázquez et son coscénariste Manuel
García.
En collaboration avec le festival Cinespaña de Toulouse.
21h30 - Rastros de sándalo, de Maria Ripoll (1h35). D’après le livre de Anna Soler-Pont. Avec Aina
Clotet, Nandita Das.
Présenté par Aina Clotet et Anna
Soler-Pont
Samedi 20 juin
19h00 - Pos eso, de Sam (1h12). Avec les voix de Anabel Alonso, Santiago Segura, Alex Angulo, José María
Íñigo.
21h30 - Hommage à l’actrice GERALDINE CHAPLINsuivi de Dólares de arena,
de Israel Cárdenas et Laura Amelia Guzmán (1h25) d’après le roman de Jean-Noël Pancrazi. Avec Geraldine Chaplin, Yanet
Mojica, Ricardo Ariel Toribio.
En présence de Geraldine Chaplin et
Jean-Noël Pancrazi.
En collaboration avec Cinéma Mexique
Paris.
Dimanche 21 juin - ¡ Fête de la musique !
19h00 - Paco de Lucía, la búsqueda, de Curro Sánchez (1h32). Avec Paco de Lucía, Alejandro Sanz,
Rubén Blades, John McLaughlin, Carlos Santana, Estrella Morente.
21h30 - La muerte en la Alcarria, de Fernando Pomares (1h24). Avec les frères Enrique et Roberto Cubero.
Présenté par Fernando Pomares, Enrique et Roberto
Cubero.
Lundi 22 juin
19h00 - Loreak, de Jon Garaño et Jose Mari Goenaga (1h39). Avec Nagore Aranburu, Josean Bengoetxea.
Présenté par Jon Garaño, Jose Mari Goenaga et Josean
Bengoetexea.
21h30 - Stella cadente, de Luis Miñarro (1h39). Avec Alex Brendemühl, Bárbara Lennie, Lola Dueñas,
Lorenzo Balducci.
Présenté par Luis Miñarro et Alex
Brendemühl.
Mardi 23 juin
19h00 - Negociador, de Borja Cobeaga (1h29). Avec Ramón Barea, Josean Bengoetxea, Carlos Areces, Raúl
Arévalo.
Presenté par Borja Cobeaga, Ramón
Barea, Josean Bengoetxea.
21h30 - Felices 140, de Gracia Querejeta (1h38). Avec Maribel Verdú, Antonio de la Torre, Eduard Fernández,
Marian Álvarez, Nora Navas.
Presenté par Gracia Querejeta et
Maribel Verdú.
Le lieu des festivités :
LOUXOR, Palais du cinéma
170 boulevard Magenta
75010 Paris
Métro Barbès-Rochechouart
Les conditions :
Plein tarif : 9€20 • Tarif réduit : 7,60€ •
Carte de 10 entrées : 51€
Carte de 5 entrées : 31€
(cartes non nominatives,
utilisables à plusieurs)
A Nantes, nous avons aussi un festival du cinéma espagnol qui se tient en Mars. Cette année, c'est
RépondreSupprimerCarmina y amén de Paco León qui a reçu le prestigieux prix Jules Verne.
saludos
Ah oui ! Je connais bien ce festival, j'y ai même été membre du jury… dans une autre vie… abrazo !
RépondreSupprimerÀ Biarritz, tous les ans, a lieu un festival du film ibérique et latino-américain. On dirait que les organisateurs s'appliquent à ne sélectionner que des fonds de tiroir. Parfois, j'incline à penser qu'il n'y a pas beaucoup de talent de ce côté-là du monde question cinoche (mais il est vrai qu'on peut m'objecter que c'est le cas concernant le cinoche mondial même). En dehors des rétrospectives Buñuel et Ripstein, peu de chose, vraiment, à aller voir. Un film me reste en mémoire: Tiempo de revancha de Aristarain, un argentin. C'était en... 1982.
RépondreSupprimerAmicalement.
Cher Frédéric, je suis allé deux fois dans ma vie à Biarritz. Une pour le FIPA, l’autre pour le Festival que vous citez. Ça devait être vers 1993 et le niveau était effectivement assez faible. Je suis le cinéma latino-américain de loin mais ai parfois vu de beaux films. Les deux premiers d’Inarritu sont assez déroutants. Mais vue sa carrière une fois son scénariste largué (Guillermo Arriaga), il est fort probable que ce dernier ait joué un rôle prépondérant dans la force de Amores perros et 21 grammes. Le cinéma argentin a produit des films assez intéressants ces dernières années, la liste est longue, mais cette année Les nouveaux sauvages, film à sketches inégaux, était très réjouissant. A partir du 17 juin, à Paris, c’est le cinéma espagnol qui sera montré. Là aussi, la médiocrité côtoie les rares réussites. D’où ma souscription à votre parenthèse. J’ai tendance à penser que les systèmes de production sont à l’origine de la transformation du cinéma en produit avec OGM, à consommer dans les multiplexes avec seau de pop-corn ou téléchargeable sur nos tablettes au même titre que la vidéo du pêcheur mordu par un crocodile... Mais on pourra discuter de tout cela (encore) plus longuement à l’occasion. Bien à vous.
RépondreSupprimerOn m'a conseillé Les nouveaux sauvages. Votre mot m'incite à le voir.
RépondreSupprimerFaites ! Et on en reparle... Bien à vous.
RépondreSupprimer