Quand j'ai découvert ce film, vers 20 ans, Roland Cassard est devenu mon héros. Un type qui préfère rêver et lire plutôt que d'aller travailler sans savoir pourquoi il travaille ne pouvait que me plaire. Amoureux d'une copine de jeunesse, la fameuse Lola, il passera à côté de cette histoire d'amour - comme c'est le cas dans les films de Demy de bien des personnages.
Le cinéaste nantais ressort Cassard de son chapeau dans Les Parapluies de Cherbourg. Trahison ironique : il en fait un riche diamantaire qui sauvera de la faillite la boutique de parapluies et du déshonneur la pauvre Geneviève - qui reprend le rôle du personnage ratant son histoire d'amour...
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