Une amie me demande si je me fous du résultat des élections américaines… Comment dire ?…
La seule radio que j'écoute encore un peu est, toute la journée, consacrée à l'Amérique, avec nombre d'envoyés spéciaux – aux frais du contribuable. Les torchons de la presse de notre pays, celle-là même qui, après les attentats du 11 septembre 2001, affirmait que nous étions tous Américains, font leurs unes sur cette mascarade de démocratie, et cela dure depuis des mois… Entre temps, la guerre, la destruction de villes et de civils, l'appui à des Etats et organisations terroristes de la part de nos belles démocraties se poursuivent loin de nos regards et de ceux de nos chers journalistes.
Face à Clinton la millionnaire, dont la seule vertu est d'être la première femme sur le point d'être élue présidente des Etats-Unis, le clown milliardaire Trump semble avoir été choisi pour faire diversion, jouer le rôle du diable qu'il faut à tout prix combattre au nom de la démocratie. On en rirait très fort si tout cela n'était pas dramatique pour des millions de personnes sur terre. L'une d'elle, pas la plus malheureuse, s'appelle Julian Assange. Le journaliste australien John Pilger l'a rencontré à l'ambassade de l'Equateur de Londres où il est cloîtré depuis des années. Assange parle des e-mails de la Clinton, du financement de la fondation de la dame par les Etats qui financent Daech, des pseudo liens avec la Russie que l'on attribue à Wikileaks, la composition du cabinet du Prix Nobel Obama, et rappelle également qu'il existe en Occident, comme ailleurs, des prisonniers politiques… La vidéo a dû faire le tour de quelques écrans mais je la mets là pour les égarés inconsolables…
mardi 8 novembre 2016
America First !
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