jeudi 22 janvier 2015

Fin

…et moi, j'attends que les communications soient rétablies entre les êtres.
Un jour, peut-être, nous abattrons les cloisons de notre prison ; nous parlerons à des gens qui nous répondront ; le malentendu se dissipera entre les vivants ; les morts n'auront plus de secrets pour nous. 
Un jour nous prendrons des trains qui partent.

Antoine Blondin, L'humeur vagabonde (1955)


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