mercredi 11 mars 2015

Vivre ou mourir


Nos yeux sont remplis de terribles aveux.

Anne Sexton, All my Pretty Ones (1962)


C'est de nouveau dans mon enthousiasmant livre dangereux de chevet actuel espagnol que je rencontre cette poétesse dépressive et suicidée. Amie de Sylvia Plath, Anne Sexton (1928-1974) a introduit dans la poésie quelques questions féminines secouant les années 1960, avortement, adultère, masturbation, menstruations... Elle obtient en 1967 le Prix Pulitzer de la poésie pour Live or Die. Sept ans plus tard, elle imite Stig Dagerman en s'enfermant dans son garage, voiture en marche. Elle ajoute simplement la bouteille de vodka qu'elle boit à petites gorgées en attendant la mort, installée au volant.
Ce qui me réjouit notamment dans cette découverte, c'est qu'elle ne va pas me coûter trop cher puisque, à ma connaissance, il n'existe aucune traduction française de cette oeuvre.

 



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