vendredi 13 mars 2015

Un merveilleux silence consolateur




Sur toute cette désolation régnait une suprême indifférence, juste une nuit qui prenait fin et un jour de plus qui commençait, et pourtant l'intimité secrète de ces collines, leur merveilleux silence consolateur, faisait de la mort une chose de peu d'importance. Vous pouviez toujours mourir, le désert demeurait là pour cacher le secret de votre mort, resterait là pour recouvrir votre mémoire de vent sans âge, de chaleur et de froid.
John Fante, Demande à la poussière


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