Alors que l'Europe tente d'étouffer encore un peu plus la Grèce, relayé par le blogue de
La dégringolade avait commencé un peu avant la crise : la clientèle du petit magasin de tabac et de journaux, pourtant bien situé, s’effilochait progressivement. Le changement d’activité s’imposait. Bête investissement, mauvais calcul, la boutique qui remplaça le comptoir à tabac n’a jamais marché. Ils se retrouvent donc sans travail et sans ressources : lui, la cinquantaine, ancien anar d’eau douce ; elle, la cinquantaine, élevée « dans les plumes » comme on dit en Grèce pour parler de ceux dont l’enfance et l’adolescence se déroulent dans l’ambiance douce d’une famille petite-bourgeoise. Elle, c’est mon amie.La suite ici
Nous nous étions perdues de vue et voilà que nos chemins se croisent à nouveau. Mais, là, fini les plumes et le coton : le magasin est fermé, les amis n’ont plus aucune ressource, bien que ma situation ne soit pas florissante, j’apporte toujours quelque chose quand je vais les voir dans l’appartement qu’ils ont loué parce que son appartement à elle est saisi par la banque.
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