Le cerveau irrigué par la poésie espagnole du Siècle d'or, de la Génération de 27, proche de Joaquin Sabina, on pouvait considérer Javier Krahe, si l'on tient aux étiquettes, comme le Brassens espagnol. Le Madrilène vient de se faire la belle à 71 balais du côté de Cadix.
Cet anar fut censuré à la télévision de Felipe Gonzalez, le socialiste andalou appréciant peu le pamphlet musical à son encontre. Krahe s'en moquait, comme il se moquait de lui-même, préférant les salles de cafés du centre de Madrid aux feux de la crampe. Ici, il nous rappelle notamment qu'on ne peut passer son temps à baiser, faut aussi aller bosser pour un salaire de misère, fermer le bar quand la nuit tombe, faire réparer la voiture, payer les traites, on ne peut passer son temps à baiser…
Heureusement, pour le vieux rocker Sabina la fin ne commence pas aujourd'hui…
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