mercredi 22 juillet 2015

La vie, la mort, le cinéma, la barbe !

Passé un certain âge, il faut se rendre à l'évidence. Celle que c'est trop tard. Celle que ça ne changera jamais. Mais dans le rock, comme ailleurs, quand on n'a pas percé à 40 ans, on continue. La musique, l'attitude rock, c'est toute une vie, c'est pas des vacances. Pas un soir sans concert, pas un jour sans se défoncer. Et quand l'évidence se pointe, ou la mort, rien à foutre, on fonce. 
On était hier à la dernière séance du Méliès, que j'ai vu quasiment naître – inauguré en 1971 en présence de Simone Signoret... La nostalgie, tout ça… 
Le cinéma se rapproche de chez nous, avec six salles flambant neuves dès la rentrée. En attendant, c'est aujourd'hui que sort le film, découvert donc hier, des frères Malandrin, des Français exilés à Bruxelles depuis des années, pour de sombres histoires fiscales si j'ai bien compris. 
Ça démarre pieds et barbes au plancher. Entre les Coen et Date limite. Circulez, y'a du paysage et du cinéma à voir. Une comédie déjantée, sur les chapeaux de roues, sur les cendres de nos rêves et les secrets et misères de nos vies. Avec un trio d'acteurs fabuleux (Bouli Lanners, Wim Willaert et Lyes Salem).  Ça se nomme Je suis mort mais j'ai des amis. A ne pas louper.




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