dimanche 2 avril 2017

Danse de la bête hurlante



L'orchestre remballe
et dix verres
n'ont pas suffi
à effacer
le goût de tes lèvres
et ce rêve qui rêve
de se réveiller
Pas pensé à te demander
trop tard
de m'accorder
cette dernière chance
La bête hurlante
me séparait de toi
Empoisonné par 
ces baisers j'ai fait
le caniche
à sa maman dit
moi aussi
que je t'aimais
Tout avait l'air
si facile 
avec toi
même le malheur
Sur les chemins en exilée
tu semblais
désolée
de me voir
devant tes juges
menotté
rue de l'amertume
à l'isolement
enfin libéré
Qui nous a volé le
mois d'avril ?
Qui nous a menti
ma chérie ?
Comment est-ce arrivé ?
Dans cette salle d'attente
sans aucune espérance
sans visites
je m'évaderai par les toits
comme un chat
sans maître et
manigancerai
une deuxième danse.

Charles Brun, Textes inédits à voix basse



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