Ils se sont assemblésDe leurs petites vies qu’entend-onleurs rires m’éclaboussentJe passedes mots poisseux s’attachentet l’ennui m’asphyxie
On ne peut pas partirOn traîne tant de choses qu’on croit voir derrière soil’encrier bâille sur ma tableun bruit seul a glissécontre le mur des espoirs rampentJe me pétrifie
Où sauterune crainte s’évaporeLe silencepuis une lettre s’insinueIl faudrait arracher des nuagesS’en aller
Philippe Soupault
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