mardi 26 septembre 2017

Désinscriptions d'été tardif




J'imagine que cesseront certainement les emmerdes le jour où mes filles disperseront mes cendres au sein de la Vallée du silence, dans le Bierzo.
Mon type de femme : celle qui ment en sachant pertinemment que je sais qu'elle ment et que je sais qu'elle le sait. 

Un jour, je comprendrai mais il sera trop tard et il ne faudra pas m'en vouloir.

Son charme m'a pris en traître, et sans sommation. J'ai vite senti que mes heures étaient désormais comptées.

Ce coureur de fond kényan, parti naïvement à trop vive allure, recherchant en vain son souffle après quelques foulées et s'effondrant dans la dernière ligne droite, c'est moi.

Aujourd'hui, je ne me sens pas d'attaque. Ni de défense. A peine milieu. Remplaçant à la rigueur.

Mon type de femme : celle qui se souvient d'un film en noir et blanc, avec cet acteur-là, tu sais bien...
A la première page, par une réplique pour lui-même, le personnage principal feignait de comprendre où il était. J'ai reposé le livre, me jurant de ne plus jamais lire de romans.

Lorsque j'ai profondément ressenti ce qu'elle pensait de moi, il ne me restait d'autre choix que de creuser sa tombe.

Je lis dans le journal trouvé sur le zinc que sous peu, 10% de la population active d'aujourd'hui sera suffisante pour faire tourner la machine. J'avale mon café et, plus loin, découvre une tribune dans laquelle un ministre affirme que sa réforme est nécessaire si l'on souhaite retrouver le plein emploi. Ces contradictions apparentes donnent au spectacle un charme indéniable.

J'aurais dû faire coach d'échecs. A double titre. Vie professionnelle et vie personnelle.

Ne me demandez pas pourquoi. Demandez-lui jusqu'à quand ?

Hier encore, j'étais seul à manifester pour l'effacement de ma dette.

Mon type de femme : celle qui se réjouit de l'inespéré été tardif, de ne pas avoir encore rangé les robes légères et de reprendre les trajets à vélo.

Je suis une brute. Je ne connais pas la demi-mesure. Je mange vite. Je bois vite. Je m'emporte vite. Je me renferme vite. D'ailleurs, j'arrête là, que ça vous plaise ou pas !

Charles Brun, Vous pouvez envoyer le bonheur

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire