Les choses de l'Etat et de la cité sont sans pouvoir sur nous. Peu nous chaut que ministres et gouvernants dilapident les biens de la nation. Tout cela se situe au-dehors, comme la boue les jours de pluie. Nous n'avons rien à voir avec tout cela, et tout cela non plus n'a rien à voir avec nous.
Nous ne nous intéressons pas davantage aux grandes convulsions, telles que la guerre ou les crises nationales. Tant qu'elles n'entrent pas chez nous, peu nous importe de savoir à quelles portes elles frappent. Tout cela semble reposer sur un immense mépris pour les autres, mais n'a d'autre base, en réalité, que notre opinion plutôt sceptique sur nous-mêmes.
mardi 7 avril 2015
Immense mépris
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