Donc, les policiers sont en colère. Il est inadmissible en effet qu'un cocktail Molotov soit lancé à l'intérieur d'une voiture de police. Comme il est inadmissible que des manifestants, jeunes et moins jeunes, soient régulièrement tabassés, gazés, nassés par les prétendues forces de l'ordre. Ceci n'excuse pas cela. Mais la liberté octroyée aux policiers lors des rassemblements contre la loi Travaille !, l'affaire Falcone, le sentiment de corruption généralisé de la classe politique et des syndicats, l'électorat FN sans complexe (comme on disait jadis de la droite sarkozyste) en a certainement décoincé certains.
Oui, on peut, aujourd'hui en France, lorsque l'on est représentant de l'Etat, sortir de son devoir de réserve, manifester la nuit cagoulé (malgré la loi de 2010 interdisant la dissimulation du visage dans l’espace public) et armé, intimider sans équivoque quelques élus (aussi minables soient-ils) et ce qui reste de la République, avec la complicité des grands médias et l'approbation de nombreux citoyens.
Si le parallèle avec les années 1930 est facile, il n'en reste pas moins que cette spectaculaire montée fascistoïde, la trouille qui semble habiter Cazeneuve et Valls, qui promettent plus de moyens et aucune sanction, en disent long sur notre pseudo-démocratie…
dimanche 23 octobre 2016
Après la démocratie
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