Saul Leiter |
A peine rentrée de vacances mais ayant pris le temps, malgré la canicule, de rattraper désespérément son retard sur l'actualité de ce blogue, une jeune lectrice et néanmoins attentive, avertie, et impitoyable, me signale, à propos du billet intitulé Pharmacie littéraire, avoir, il y a quelques années, acheté, la folle, un ouvrage au titre et au contenu très proches de l'expérience menée par la fameuse libraire-pharmacienne de Florence. Malheureusement, le truc ne l'ayant aidée en rien — puisqu'elle prétend passer son temps ici —, cette écervelée a balancé le livre ou l'a offert à une amie aussi perdue qu'elle, et ne se souvient donc pas du titre.
Après une recherche personnelle, rapide, et dispensable, je peux affirmer qu'il s'agit très certainement de Remèdes littéraires, sous titré Se soigner par les livres et concocté par deux bonnes femmes anglaises, Ella Berthoud et Susan Elderkin. Je ne peux résister à vous livrer ici l'argumentaire du livre, qui a eu raison de ma santé mentale :
En sus, deux citations imparables de ce que la grande presse a raconté du bouquin lors de sa parution en 2016...Vous souffrez d'agoraphobie, de la crise de la quarantaine, d'une jambe cassée ou d'un chagrin d'amour ? Sachez qu'un livre peut avoir l'effet d'un prodigieux médicament, voire vous sauver ! Vous en doutez ? Essayez plutôt... Vous trouverez ici les meilleurs romans adaptés à votre cas. Garantis sans effets secondaires, ils vous permettront de traiter les pathologies telles que : abandon, alcoolisme, calvitie, rage de dents, mal de dos, harcèlement, hémorroïdes, insomnie, jalousie, ménopause, obésité, rhume des foins, solitude... et bien d'autres ! Adaptés à la sensibilité française par le journaliste littéraire Alexandre Fillon et enrichis par les conseils de vrais libraires, ces Remèdes littéraires proposent un parcours vivifiant et tonifiant dans l'histoire de la littérature mondiale.
« Un bon imprimé vaut mieux qu'un comprimé. Gare à l'accoutumance ». Françoise Dargent, Le Figaro littéraire.« Un ouvrage revigorant ». Olivia de Lamberterie, Elle.
L'amie lectrice se demande alors, m'écrit-elle, si elle ne se fait pas copieusement avoir en étant fidèle à ce blogue. La réponse me paraît plus que jamais évidente...
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