Il fallait que ça vienne
ce matin je suis partices jours d'oubli de silencede cris mal au ventreà ramper concilierun corps impossiblecette gueule toujourspas un sourire une caresse un joli motdes années à l'étroit tous les deuxet les plus belles derrière moià enterrer le courage jouer à cache-cachegrimaces en coindésillusions sous le maquillageétouffées déchaînées à coups d'insomniehystérique renoncements compromisl'habitude de ce quotidiendénuement angoisses et dépressionl'automne toute l'annéedes baffes oui !une dernière bouffée d'airavant la poussièrec'est fait et je m'en étonneencorene sais où aller maisjamais ne reviendraic'est fait
délivréce matin, je me suis quitté
Charles Brun, odieux adieux
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