Je veux seulement écrire tant que je pourrai le faire, parce que j’aime cela, j’aime la langue, j’aime quand une comparaison surgit dans mon esprit, etc. Tout le monde me pose des questions sur Auschwitz : alors que je devrais leur parler des plaisirs infâmes de l’écriture – comparé à cela, Auschwitz est une transcendance étrangère et inabordable.
Imre Kertész, 1929-2016
Auschwitz est une transcendance étrangère et inabordable... Cette phrase ne vaut que parce que c'est lui qui l'a conçue. Ainsi signe-t-il sa nécessité d'écrire. Cohérence et harmoniques...
RépondreSupprimerOui, ce genre d'humour doit échapper à beaucoup… Cela me rappelle Billy Wilder qui affirmait que dans les années 30, les Juifs les plus pessimistes partaient à Hollywood, les optimistes optant pour Auschwitz…
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