Au cinéma, en septembre, il n'y a pas que des films français que c'est pas la peine. Il y a aussi la Palme d'or nationale, du fils de… Non, non, je blague.
Le 23, sera enfin dans les salles Brooklyn de l'ami Pascal Tessaud, déjà évoqué ici, un film guerilla, réalisé et produit par un fils d'ouvrier, tourné hors guichets de financement habituels, à l'arrache, en impro, avec des pros et des amateurs, un budget dérisoire, ça vous secoue et réconcilie avec le cinéma, la banlieue (pour ceux qui…), la musique rap, le hip hop, le slam, la jeunesse et les rêves.
Un film primé dans de nombreux festivals (il en a fait autant que Timbuktu, le film multicésarisé, réalisé par le conseiller culturel du président mautitanien putschiste, Mohamed Ould Abdel Aziz) mais qui bénéficiera d'une sortie très modeste et fragile.
Ce jour-là, sortent également Les deux amis, sur lequel on ne reviendra pas, un vrai-faux film ou faux-vrai téléfilm intitulé Boomerang, la réédition de Top Gun, un truc avec Gérard Lanvin en viticulteur, un machin avec Eric Cantona en duel avec Sergi Lopez, que des films qui, contrairement à l'OVNI Brooklyn, occuperont écrans de cinéma et espaces publics et médiatiques. On essaiera donc de se passer de tous ces produits à pop-corn et on filera fissa, dès la première séance, découvrir le film de Pascal Tessaud. Brooklyn, ça s'appelle ! Et on peut en parler autour de soi, bien évidemment.
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