Dans la famille Luchini, je demande la fille. Pas facile de se prénommer Emma avec un tel père, mais apparemment facile de se proclamer auteure-réalisatrice. Un début prometteur est le deuxième long métrage de la jeune femme et son titre vise peut-être à nous faire oublier que la première tentative (Sweet Valentine, 2009) n'était pas restée dans toutes les mémoires. Maline, la petite.
Dans la famille Weber, je demande le fils. Enfin, l'un d'entre eux. On connaissait son frère Stanley, acteur qualifié de sexy par les magazines. Et en attendant les débuts de Kim, le troisième, voici ceux en noir et blanc de Tommy, parrainé par papa, comme Emma d'ailleurs.
Dans la famille Garrel, prestigieuse, on demande le fils de Philippe et petit-fils de Maurice. On le connaissait comédien, pâle copie énervante de Jean-Pierre Léaud, beau gosse à la moue boudeuse, enfant gâté revenu de tout. On savait aussi que le petit Louis avait envie d'imiter papa - et maman (la comédienne et réalisatrice Brigitte Sy) - et, à son tour, prendre sa part du gâteau. Louis ne connaissant aucune limite à son imagination, il vient de rallonger un déjà long court métrage, histoire de deux amis qu'il a en toute simplicité intitulée Les deux amis.
Ces trois exemples tirés de l'actualité cinématographique immédiate et un peu voyante (les trois films seront en salles courant septembre), démontre s'il le fallait combien il est difficile aujourd'hui encore (plus que jamais ?), dans notre beau pays, et dans bien des domaines, de lutter contre un certain déterminisme social.
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