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| Laurence Sackman |
Avec les femmes, m'avoua-t-il, j'ai tout connu. J'ai eu de belles histoires, comme on dit. D'autres un peu bancales, voire honteuses. J'ai vécu ce que l'on nomme des passions mais aussi des aventures sans lendemain. De lâches ruptures, certaines plus douces que la relation elle-même, d'autres plutôt déstabilisantes. Je me demande aujourd'hui comment tout cela a bien pu arriver. Une vie sentimentale pour moi chaotique, pour d'autres banale. En revanche, ajouta-t-il, je ne peux m'empêcher de me souvenir de tout ce qui ne s'est pas produit. Avec des femmes qui m'ont vraiment marqué. Auxquelles je pense encore parfois. Mais par peur de les emmerder, par un manque de confiance inexpugnable, la paresse du paraître, nous en sommes restés à la caresse d'un désir. Je ne crois pas que quelqu'un ait vécu autant de déceptions amoureuses fantasmées. Un record dont vous n'avez pas idée.
charles brun, records perdus
Va-t-on un jour saisir ce Charles Brun et le sommer de publier ses excellents textes, ou allons-nous tous mourir sans avoir eu le bonheur de les découvrir ?
RépondreSupprimerJe vous en supplie : vous seul avez le pouvoir de l'arraisonner...
(Et une caprine pensée en passant...)
Vous surestimez mon pouvoir, cher marquis. Mais promis, j'essaie. Caprines pensées à vous aussi – je viens d'ailleurs de m'enfiler à l'apéro un rocamadour bien coulant suivi d'un petit bouchon de derrière les fagots à tomber par terre, ivre ou pas…
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