Diane Bush |
De toute ma vie je ne me suis jamais libéré par l'écriture. Si tel avait été le cas, il ne resterait rien. Et que ferais-je de la liberté que j'aurais obtenue ? Je ne suis pas du tout partisan de la délivrance. Du cimetière, peut-être. Mais non, je ne crois pas à cela non plus, parce qu'alors il n'y aurait rien.
Thomas Bernhard,
Points de vue d'un incorrigible redresseur de torts,
trad. Jean-Baptiste Para
in Europe, n°959, mars 2009,
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