Je t'en prie chante-moi ce vieil air français
l'automne, l'enfance, l'éternité
ma coupe est pleine de nostalgie
la ville s'endormait et j'en oublie le nom
le temps ça pourrit tout
et tes larmes ne pourront rien changer
Rappelle-toi le temps de nos quinze ansnous devions nous cacher pour nous aimerdans le désordre de ton cultu m'en auras fait faire des conneriesen ce temps-là, la vie était plus belleet le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui
Il me fait le coup du souviens-toile froid tout gris qui nous appellej’ai des faims de toi difficilesje t'aime et je crains de m'égarerfais ce que tu dois faire sans moij´irai réveiller le bonheur dans ses drapslà-haut un oiseau passe comme une dédicacele bonheur me pisse à la face
Paris, sous la pluie me lasse et m'ennuieil n'y en a plus pour très longtempspour qu'éclatent de joiechaque heure et chaque jourl'amour tu ne sais pas ce que c'est tu me l'as ditpour peu que le bonheur survienne il est rare qu'on se souvienne
Je ferai plus le con, j´apprendrai ma leçonle plus clair de mon temps dans ma chambre noire
je cherche en vain la porte exactedevant une phrase inutile qui briserait l'instant fragileils reprennent le dernier whisky, ils prennent le dernier tangoet vous suez, pris dans un atroce entonnoir
Je suis un homme libre
loin du réconfort
aujourd'hui encore je vous entends partout
t'as l'air d'une chanson qu'on chante à la maison
sur mes doigts la nuit je compte mes pieds
jusqu'au matin du monde
combien de fois dire ton nom
je sais depuis déjà que l'on meurt de hasard en allongeant les pas
un jour on chantera cet air pour bercer un chagrin
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