mardi 12 juillet 2016

Un air qui m'obsède jour et nuit




Je t'en prie chante-moi ce vieil air français
l'automne, l'enfance, l'éternité
ma coupe est pleine de nostalgie
la ville s'endormait et j'en oublie le nom
le temps ça pourrit tout
et tes larmes ne pourront rien changer
Rappelle-toi le temps de nos quinze ans
nous devions nous cacher pour nous aimer
dans le désordre de ton cul
tu m'en auras fait faire des conneries
en ce temps-là, la vie était plus belle
et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui
Il me fait le coup du souviens-toi
le froid tout gris qui nous appelle
j’ai des faims de toi difficiles
je t'aime et je crains de m'égarer
fais ce que tu dois faire sans moi
j´irai réveiller le bonheur dans ses draps
là-haut un oiseau passe comme une dédicace
le bonheur me pisse à la face
Paris, sous la pluie me lasse et m'ennuie
il n'y en a plus pour très longtemps
pour qu'éclatent de joie
chaque heure et chaque jour
l'amour tu ne sais pas ce que c'est tu me l'as dit
pour peu que le bonheur survienne il est rare qu'on se souvienne
Je ferai plus le con, j´apprendrai ma leçon
le plus clair de mon temps dans ma chambre noire
je cherche en vain la porte exacte
devant une phrase inutile qui briserait l'instant fragile
ils reprennent le dernier whisky, ils prennent le dernier tango
et vous suez, pris dans un atroce entonnoir
Je suis un homme libre
loin du réconfort
aujourd'hui encore je vous entends partout
t'as l'air d'une chanson qu'on chante à la maison
sur mes doigts la nuit je compte mes pieds
jusqu'au matin du monde
combien de fois dire ton nom
je sais depuis déjà que l'on meurt de hasard en allongeant les pas
un jour on chantera cet air pour bercer un chagrin





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