Il y a déjà quelques étés, j'attendais une amie devant un café lorsque deux voitures sont entrées en collision à quelques mètres de là. Aussitôt, un incendie se déclencha, semant la panique dans la rue. Sauf chez quelques esprits lucides qui s'emparèrent de leur portable et commencèrent à filmer et photographier la scène. On en était là, me dis-je bêtement en m'apercevant que j'ignorais le numéro des secours. Du café, fort heureusement, un habitué avait saisi le téléphone fixe et appelé les pompiers. Pas plus qu'aujourd'hui, je ne possédais pas à l'époque un appareil pouvant filmer et ne peux vous offrir ici les belles images de ce triste jour.
Mais, un ami qui sait combien j'aime nos fantastiques machines et le culte du narcissisme qu'elles consacrent m'envoie cette petite vidéo brésilienne d'un sacré con.
Comme on le sait, les J.O. de Rio, c'est pour bientôt. La traditionnelle et stupide promenade de la flamme olympique se déroule dans tout le pays. Jeudi, elle traversait Sao Paolo. Lorsqu'un accident s'est, semble-t-il, produit : un flic en moto en renversant deux autres. J'ignore s'il s'agit d'un acte prémédité, si l'individu était en lien avec la cellule dormante d'amateurs (terme officiel) démantelée la veille au terme de l'opération nommée hashtag...
Ce que l'on sait et voit, c'est que le type en vert, comme nombre de ses contemporains désormais, agit seul, n'a pas besoin de préparation, c'est naturel, ça fait partie des options proposées par la machine. Et pour cela, rien de plus simple : un cerveau atrophié, la recherche rapide du bon cadrage, un sourire de crétin, déformé par le grand angle de l'objectif de l'appareil, et un index en état de fonctionnement. A la portée de tout un chacun.
Mais, un ami qui sait combien j'aime nos fantastiques machines et le culte du narcissisme qu'elles consacrent m'envoie cette petite vidéo brésilienne d'un sacré con.
Comme on le sait, les J.O. de Rio, c'est pour bientôt. La traditionnelle et stupide promenade de la flamme olympique se déroule dans tout le pays. Jeudi, elle traversait Sao Paolo. Lorsqu'un accident s'est, semble-t-il, produit : un flic en moto en renversant deux autres. J'ignore s'il s'agit d'un acte prémédité, si l'individu était en lien avec la cellule dormante d'amateurs (terme officiel) démantelée la veille au terme de l'opération nommée hashtag...
Ce que l'on sait et voit, c'est que le type en vert, comme nombre de ses contemporains désormais, agit seul, n'a pas besoin de préparation, c'est naturel, ça fait partie des options proposées par la machine. Et pour cela, rien de plus simple : un cerveau atrophié, la recherche rapide du bon cadrage, un sourire de crétin, déformé par le grand angle de l'objectif de l'appareil, et un index en état de fonctionnement. A la portée de tout un chacun.
Combien de pompiers et de secouristes pourraient alimenter ce registre de la bêtise en vous contant le nombre de "sur accidents" causés par ce qu'ils nomment dans leur pidgin professionnel les "CQR" (les cons qui regardent).
RépondreSupprimerIci, il semble qu'un nouvel acronyme se doit d'être inauguré en la matière : les CQF (les cons qui filment), fléau contemporain de notre humanité.
Il y aurait, là-dessus, de quoi se composer une bibliothèque bougrement comaque (et, à cette évocation, le travail éternel à mener dans cet espace infini m'effraye un peu).
Le bonjour chez vous, cher Inconsolable.
Oui, cher promeneur, bien qu'avertis, le vertige nous prend lorsque nous nous penchons sur les us et coutumes de notre époque...
RépondreSupprimer