La foule préfère toujours
le déni quand la violence fait irruption dans sa vie quotidienne sauf si la
violence devient totale comme dans un attentat. Là, la foule ne peut plus
faire autrement. Mais une agression dans un transport en commun, une rixe
dans un coin de rue la nuit, la foule ne voit pas. Des mécanismes de
défense qui se mettent en place d’autant plus facilement que cette foule
moderne dispose en moyenne de trois cents chaînes de télévision et que la
réalité n’est jamais que la trois cent unième. Et pas la plus passionnante. Aussi
triste qu’un documentaire est-allemand sur l’industrie lourde, en fait.
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