Écrire n'a jamais été simple. Ce n'est pas pour toi, ai-je entendu dire ma mère lorsque j'évoquais mes velléités. Ce n'est pas pour nous, plus exactement. Comme si nous ne formions qu'une seule personne, qu'une seule envie, qu'un seul renoncement. Il n'y avait pas de livres chez moi et la culture, on ne savait pas ce que ça voulait dire. Mes parents savaient tout juste lire et écrire dans leur langue maternelle et devaient se faire tout petits dans le français d'adoption. Il fallait rester à sa place. Eux comme moi, puisqu'on ne faisait qu'un.
samedi 6 septembre 2014
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