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| Michael Wolf |
19 janvier 1988
Difficultés financières absolument monstrueuses.
Le fait de déménager n'arrange pas les choses. Dettes partout.
C'est passionnant. Si je « réussis » (lecteurs notez les guillemets), si « je réussis » (et modification des guillemets), « si je réussis » (« l'humour chez les pauvres »)... des merdeux, moi-même, pourrons bâtir de grandes théories à la fin des repas sur la place de l'argent dans l'oeuvre...
Si je perds, il n'y aura rien à en dire. Perdre c'est se taire et ne jamais susciter de commentaires (passer sous silence).
Difficultés inquiétantes, ceci dit. La peur des pauvres.
Des cartons plein l'appartement. Le téléphone coupé.
La peur. L'angoisse. (Oh comme c'est beau, Gérard-Jean ce sentiment d'insécurité qui vous conduit, n'est-ce pas ?, à l'existentialisme...)
Jean-Luc Lagarce, Journal 1977-1999,
éd. Les solitaires intempestifs
Mon amoureuse de ce temp- là, adorait ce morceau. Nous avions même acheté l'album entier. quant à Lagarce, à l'époque, il écrivait des pièces incompréhensibles. je me souviens d'une mise en espace à "théâtre ouvert", où il y avait des transats, une scéno de Nicky Riéty, des acteurs du TNS et que tout cela était un peu confus.
RépondreSupprimerCher Kwarkiko, je n'ai aucune culture théatrale. Mais ce que j'ai vu ou lu de JLL m'a beaucoup plu. Dans son journal, il évoque souvent cette question d'écriture. Ce que lui font remarquer les Atoun… Et Viva Franco (Battiato) !
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