Bien entendu, je suis, comme beaucoup, outré par l'affaire Gaspard Glanz. Je ne comprends pas que dans une démocratie comme la nôtre, de tels faits soient possibles. Il est intolérable qu'un tel personnage, militant gauchiste déclaré, se pavane désormais devant les micros en victime d'une prétendue répression policière, voire d'un acharnement politique, un certain pouvoir en aurait, dit-il, fait une sorte de fixette personnelle. Et puis quoi encore ? Il est évident que cet énergumène cherche constamment — il n'en est pas à ses premiers soucis avec la justice — à en découdre avec les forces de l'ordre — qui ne ripostent que lorsqu'elles se sentent en danger —, et, à l'instar de ses amis zadistes et blackbloquistes — ceux-là mêmes qui invitent nos policiers à se suicider ! —, a pour but la destruction de la République et la destitution d'un Président démocratiquement et fièrement élu. La France a toujours craint et rejeté les réformes, par principe, et c'est tout à l'honneur du gouvernement actuel d'insister coûte que coûte — que pèse face à ce courage un œil ou une main de gilet jaune ? — dans sa volonté pour moderniser notre pays. Gaspard Glanz n'est pas journaliste. Il n'a rien à voir avec ces figures qui, au quotidien, font honneur à la profession et à sa légendaire déontologie : Alain Duhamel, David Pujadas, Laurent Delahousse, Nathalie Saint-Cricq, Eric Fottorino, Laurent Joffrin, Jean Quatremer, Nicolas Demorand, Ali Badou, Thomas Legrand, Léa Salamé, Yves Calvi, Jean-Michel Apathie, Apolline de Malherbe, Bruce Toussaint..., j'en passe et des meilleurs. Non, Gaspard Glanz n'a rien à voir avec cette race d'hommes et de femmes. Il était temps de lui confisquer sa caméra Gopro, véritable arme par destination lorsqu'elle se retrouve sur le casque du premier apprenti-terroriste venu. Rappelons enfin que ce soi-disant journaliste n'a pas de carte de presse et a été interpellé en raison de sa « participation à un groupement en vue de commettre des dégradations et d’outrage à personne dépositaire de l’autorité publique » — il n'y a pas de fumée sans feu, c'est connu. Oui, les Français, « peuple de bâtisseurs », ont aujourd'hui honte de ce battage médiatique inutile, préfèrant se concentrer sur la reconstruction — en cinq ans, nous a promis notre Président — de Notre-Dame et sur les prochaines Européennes où ils souhaient, plus que jamais, faire barrage aux extrêmistes et autres populistes de tous bords et faire enfin entrer notre start-up nation dans le XXIe siècle.
mercredi 24 avril 2019
Rien à voir
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En passer et des meilleurs, mais des meilleurs comme Nathalie Saint-Cricq, si fine analyste politique, peut-on les passer ?
RépondreSupprimerCher Luc, je viens de vérifier qui était cette dame - je ne regarde pas la télé depuis plus de 10 ans... Effectivement, elle a l'air fine, je la rajoute à mon billet, histoire de foutre un peu de parité là-dedans...
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