Cette nuit, j'ai rêvé que je baisais ma femme. C'est elle qui prenait l'initiative. Je crois que je rentrais du boulot, je ne sais pas lequel. Elle m'attendait devant un feu de bois et un dîner aux chandelles. Elle m'a servi un verre de vin et entraîné sur le canapé. Elle s'était habillée un peu pute, avait sorti tout l'attirail, les trucs qui, selon les femmes, rendent les hommes fous. Et ça marchait bien évidemment. Lorsqu'une femme se donne tant de peine, ça ne peut que marcher. Je n'ai pas eu le temps d'avaler une gorgée. Elle a soulevé sa jupe et m'a chevauché sur ce canapé rouge. En furie. En manque, comme si nous ne l'avions pas fait depuis une éternité. Nous étions aussi excités et ravis l'un que l'autre. Je bandais comme à vingt ans. Un sein dans la bouche, je laissais glisser mes doigts de ses cuisses à ses fesses que je prenais à pleines mains en lui récitant par coeur des poèmes que je ne connais pas. Elle a lâché un long cri puissant et nous nous sommes effondrés devant la cheminée. Et après le repas, succulent et arrosé du meilleur bourgogne, nous remettions ça et c'était encore plus fantastique et inoubliable. Nous baisions toute la nuit, je pense, et encore à l'aube. Il faudrait que je l'appelle un de ces quatre, histoire de savoir ce qu'elle devient...
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