- Que veux-tu ? J'ai toujours été fasciné par les bottes des femmes.- Il m'a fallu attendre 10 ans pour apprendre ça.
- Et moi, 50.
- Qu'est-ce que tu racontes ?
- C'est en revoyant ce film que je m'en rends compte.
- Que tu aimes les bottes ?
- Oui, peut-être parce qu'elles sont rouges...
- Et qu'elle est à moto ?
- Oui, certainement...
- Et parce que c'est Stéphane Audran...
- Ce doit être ça.
- En fait, tu as toujours été fasciné par Stéphane Audran. Quoi qu'elle porte...
- C'est vrai qu'en nuisette dans l'autre film, elle est assez troublante...
- Se faire tromper par une telle femme, c'est une sorte de consolation...- Tu dis parfois n'importe quoi, ma chérie. La seule consolation possible quand on est trompé...- ...C'est de tromper à son tour...- C'est ce qu'on croit, mais rien n'est moins sûr...- Une chose est sûre en tous cas, on comprend qu'elle préfère Ronet à Bouquet...- Bouquet est excellent en con.
- Et Ronet en amant !- Certainement. Et la scène de la visite, quoi qu'improbable, est assez jubilatoire...
- C'est Paul Gégauff au scénario ?
- J'ai pas l'impression... Non, je viens de vérifier : ces deux films sont signés par Chabrol tout seul...
- Curieux. C'est quand même un peu dans l'esprit Gégauff...
- C'est pas lui qui est mort tragiquement ?
- Il a dit à sa copine du moment : Arrête de m'emmerder. Tue-moi si tu veux, mais arrête de m'emmerder. Quelque chose comme ça...
- Et la fille l'a flingué ?
- Oui, avoue que c'est une scène magnifiquement chabrolienne !
- Non, magnifiquement gégauffienne ! Ça fait peut-être partie de la légende du personnage...
- Une excellente dernière réplique si elle est véridique. Les Bonnes Femmes, c'est lui, non ?
- Ah oui ! C'est d'une cruauté incroyable...
- Et Audran y est encore exceptionnelle...
- C'est reparti !
- Que veux-tu ? Je suis un homme fidèle...
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