j'avais mis la nappe les bougies
le lambrusco au frais
un air de bandoneón
la salive entre tes jambes
le temps nous a déréglés
devançant notre fragilité
je glissais sur ton dos trempé
combat de géants
happant l'air de rien
l'asphyxie escomptant l'épuiser
arrête suppliais-tu jamais
rebelle héroïne
je ne pouvais plus entre tes mains
te retenir
te retournai pour échouer
entre tes seins
ce soir d'avril écumeux
nous a endormis collés
appesantis délaissés
souviens-toi de m'y faire encore rêver
lorsque demain princesse tu m'auras oublié
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