les yeux trouillés à l'insomnielarmes trop aiguisées par le combatfenêtre ouverte sur la rue pour nos chatsje coupe les mots avec le caféle jour se lève sur la Franceun siècle qui nous semble bien plus courtau fameux cimetière de nos amoursmoi aussi je connais la dansele sourire des filles ne me fait plus rien
depuis qu'il n'y a plus d'étoiles dans le cielmais ces notes entêtantes de pianomais cette femmeaux cheveux déjà blancsavance son téléphone offert à touscomme le font les adolescentssous la fenêtre une ombre lumineuseelle chante à tue-têteplus belle que ces filles aux lèvres pulpeusesA nos amoursà peine tombée des bras de son amantpleure-t-elle les hommes perdusailleurs nous sommes déjà vusje chante avec elleparce que vieux et fouje sais qu'un jour
moi aussi je l'aimerai
et la quitterai
pour ne jamais l'oublier
Charles Brun, Je sais plus dans quoi
samedi 13 juillet 2019
Pour ne jamais l'oublier
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