Lundi dernier, j'écoutais un peu par hasard sur France culture le premier épisode d'un entretien avec Jean-François Stévenin. L'acteur-cinéaste, qui a tant compté pour moi à la vingtaine, est dans l'actualité en raison de l'édition remastérisée-haute-définition-je-ne-sais-pas-trop-quoi, très prochaine, de ses trois réalisations. Quelques heures plus tard, j'apprenais la mort d'Yves Afonso, l'un des acteurs fétiches de Stévenin, découvert par László Szabó, autre grand souvenir – de rencontre, cette fois-ci –, puis par Godard, Rozier, etc. Afonso me fascinait. On en parlait souvent avec Jean, autre dingo de Double-Messieurs, grâce à qui – j'en ai récemment parlé ici – nous avions passé une soirée inoubliable avec Stévenin au pays de Rimbaud. J'avais d'ailleurs croisé Afonso vers cette époque, en survêt', halluciné, du côté du Cirque d'hiver, sans oser l'aborder.
Je savais l'ami Louis Watt-Owen grand admirateur du premier film de Stévenin, et des autres aussi. Nous avons évoqué la mort, le souvenir d'Afonso brièvement et notre précieux yéti m'a fait parvenir cette vidéo en deux parties, tournée en je ne sais quelle occasion pour une salle de cinoche de mon coin, le Kosmos de Fontenay… On ne sait plus comment le remercier. Si ce n'est en les partageant ici.
Tout comme les entretiens avec Stévenin diffusés cette semaine.
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