Stanley Kubrick |
(...) je suis toujours pour les terroristes. J'étais un fervent supporter de la bande à Bonnot, j'avais 13 ans, pour moi, Bonnot et ses amis sont des héros sublimes. Je suis pour la violence. Je crois que la violence seule peut débarrasser l'homme de la grande superstition, d'imbécilité, de préjugés dont on l'entoure depuis sa plus petite enfance et ça dans des buts bien déterminés, pour pouvoir en faire un esclave. La violence peut être très douce. Un très beau poème très doux, par exemple le Sonnet d'Arvers pour moi est tout aussi violent qu'une bombe devant la porte de Monsieur Spaak. Ça fait le même effet. Ça vous libère. La violence ne doit pas être nécessairement un obus qui explose, ça peut être un admirable poème qui éclôt.
Louis Scutenaire
entretien avec Chistian Bussy (1969),
in J'ai quelque chose à vous dire et c'est très court,
ed. Cactus inébranlable, 2021
Une lueur inquiétante dans les yeux. Et la vesse au cul.
Scut
Notre ami Scutenaire, qui est mort vingt ans jour pour jour après son ami Magritte, en regardant un documentaire sur celui-ci à la télévision, nous aura poétiquement surpris jusqu'au bout...
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