Jean Laurent |
A Madrid, lorsqu'il me prend d'entrer dans un restaurant ou un bar, je suis invariablement accueilli en anglais. Les premiers temps, j'étais étonné, voire froissé, mais j'ai fini par me faire une raison. Je n'ai pas l'air de mes origines. Depuis hier soir, je suis de nouveau désorienté. Le même phénomène vient de se produire à Paris – ville de ma naissance – lorsque, surpris par l'orage, j'ai trouvé refuge dans une banale brasserie. Serais-je en fait un livre ouvert dans lequel tout un chacun reconnaît l'indécrottable dilettante, le sempiternel touriste ? Ce matin, j'ai pris un billet pour l'Australie. On verra bien.
charles brun, sin rumbo
Ah ah, quel farceur ce Charles Brun ! Et quelle production… J’attends avec impatience ses mémoires de l’outback … (kwarkito)
RépondreSupprimerCher Karkito (est-ce bien vous, cet anonyme qui se fait passer pour vous ?), ce texte sonne comme un adieu. Nous verrons bien...
SupprimerSeriez vous de nulle part ?
RépondreSupprimerBien sûr !
SupprimerComme tout le monde.