Michel Maiofis |
A l'époque où le poète havrais – et maudit –, Jacques Prevel, ami d'Antonin Artaud, cherchait à se faire un nom, ne serait-ce que pour échapper à la confusion dans laquelle les lecteurs distraits pouvaient sombrer – Jacques Prévert, voire Jacques ou René Crevel – il tombe par hasard, dans un café de Saint-Germain-des-Près, sur l'auteur de La Pêche à la baleine. Illuminé, sûr de lui, Prevel annonce à Prévert qu'il signera désormais ses textes, afin donc d'éviter tout imbroglio, de ses deux prénoms : Jacques Marie Prevel. Prévert félicite Prevel. Mais Prévert confie à Prevel, un tantinet malicieux, se prénommer Jacques Marie.
Quand ça veut pas…
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