Les lampions marchent devant
La forêt vient derrière
Avec l'oiseau nidifiant
Au centre nul des mystères.Mystères dont je trouve l'essence
Dans les larmes qui ont coulé,
Résinier, ta résine dense
Scintille en bas dans le gobelet.Ici on trouve le coup dur
Et l'entraille vive des pins,
Nul ne connaît ces tortures
Mais elles imitent nos peines :Celles qui saignent lentement
Avec des mots trop clairs,
Les mots, c'est rien, ça marche devant,
Une forêt vient derrière.
Armen Lubin
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