Gérard Petrus Fieret |
et
je valdingue dans l'ultime lit
conjuré
fou dans la pénombre
implorant
la nuit à changer d'avis
à moindre frais
rassure-toi mécréant
tu seras toujours
maudit assoiffé
cherchant sans fin les paradis
perdus
verre à la main
j'avance une dernière fois
plaine des petits
planteurs
la solitude est grandiose
j'aimerais porter moi aussi
cette veste de soie rose
t'écrire des poèmes
à la jarre seventies
mais
cette lumière tant rêvée
nous rend moroses
emmène-moi enfin jusqu'à la lune
pleine qui nous
crachait son lait
seul ici
je fais bouger les lignes
à haute-tension
au-dessus de moi
ne peux détacher mes yeux
de toi
j'ai perdu notre asile
offrons une fois encore veux-tu
chair contre chair
ce tango pour claude
paradis enfer tu le sais vont de pair
Charles Brun, la musique adoucit les peurs
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