Ma quête n’avait qu’un cap : c’était moins l’histoire de Brel qui m’intéressait, ni l’exégèse de son œuvre, que cette question simple : que reste-il du Grand Jacques dans la France ratatinée d’aujourd’hui ? De quoi le pays était-il le nom et lui le non ? Brel qui m’avait tant aidé à quitter le pays, à aller voir, comme il le professait tant, à aller loin, à rester toujours instable ; peut-être pourrait-il me soutenir dans mon retour. Il me devait bien ça, après tout. Il n’y a pas de poète innocent.
Cher Inconsolable, merci pour cette archive Ina de premier ordre. Il me semble que je suis d'accord avec lui sur tout, d'autant que - au-delà des idées - c'est la façon de les amener qui est assez fascinante chez lui. Ca me fait penser à cette chanson redécouverte il y a quelques années "Sans exigences", elle est d'une grande complexité dans ce qu'elle veut signifier de l'homme et de la femme, de la liberté et de ce que ça produit à la longue d'être "sans exigences". C'est assez incroyable qu'elle n'ait jamais figuré sur les Marquises parce qu'elle s'est classée selon moi parmi ses meilleures chansons, dès la première écoute. Si vous ne connaissez pas, vous avez de la chance.
RépondreSupprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=FQz4bPZQjjg
Merci chère Sophie Roussel de m'avoir rappelé ce magnifique texte. Je l'avais entendu il y a un moment déjà, je ne sais où, et oublié je crois. Je vous conseille chaudement le livre de Davduf, éblouissant, rare… amitiés
SupprimerMerci de le signaler! Je me le procure vite.
RépondreSupprimerCher Chris, foncez ! Ce livre est passionnant de bout en bout !
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