Tu fais fausse route
en m'imaginant
homme de ta vie
tu perds ton temps
à attendre
que je te fasse rire
voyager
rêver
réfléchir
et puis jouir
la bourse vide
en bout de chemin
à tenter de t'écrire un poème
à deux heures vingt cinq
du matin
tu imagines ta vie
sans homme
sans moi ni personne
attends encore
un peu
je n'ai pas fini
d'avaler tes larmes
seul sel que le toubib
m'autorise
pose ta tête sur ma poitrine
doucement
ne va pas me péter une côte
ferme les yeux et regarde
tu vois comme je bande
ça suffit comme ça
demain sera un autre jour
comme celui-ci
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