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Petros Kotzabasis |
Le langage s’ouvre comme la mer sous un bateau.
Poésie : vague souci d’un voyage
sans escales dans les cadrans.
Le bateau poursuit sa route.
Seul le voyage est dissout.
Il ne faut jamais relire ce qu’on a écrit,
ne jamais revenir de voyage,
ne jamais prendre le risque de se rencontrer
tel qu’on n’est plus.
Le langage se referme comme la mer après le bateau.
Franz Bartelt, Décombres,éd. Le givre de l'éclair, 1997