J'ai dévalé vos montagnes multiplié les pains dans vos gueules dégueulé vos histoires marché sur l'eau évité les péages les urnes les ordres et toujours au travail senti la sueur brisé vos vitrines miroirs déformants
décrotté mes bottes sur vos kilims
et votre réalisme gardé le silence au chaud bu vos vins baisé vos femmes trop maquillées
gerbé sur vos livres trop bien classés ri comme un bossu sale avec les monstres de vos cauchemars les plus beaux piliers de bar
mes chiens de l'enfer jusqu'aux aurores au cimetière craché sur vos peurs qui me faisaient horreur refusé de contemporaniser avec vous. Si je vivais encore je savais que c'était
contre votre gré votre bêtise vos airs conditionnés je ne renie rien je regretterai la fin de mes forces le jour où l'arbitre ne vous comptera plus jusqu'à dix
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