samedi 11 février 2017

Le cul est l'avenir de la femme


Les nibards - et les petits culs - reviennent à la charge en Espagne. La chaîne de bouffe rapide américaine Hooters (en langage familier, nichons, nibards, lolos...) y annonce l'ouverture d'une quinzaine d'établissements mêlant viande hachée et chair fraîche. L'expérience fut déjà tentée dans la péninsule, aux Canaries plus précisément, mais se solda par un échec, la boutique fermant ses portes après trois ans d'activité en 2010. 
Déjà présente dans plusieurs pays européens (Royaume Uni, Allemagne, Suisse, Autriche, Hongrie, Republique tchèque et Russie), la firme qui se défend contre les accusations de sexisme dit avoir revu son concept. Si le terme de Breastaurant est trop marrant pour être abandonné, les délégués espagnols de la boîte américaine affirment ne plus vouloir recruter uniquement des poupées siliconées de 18 à 25 ans mais viser désormais tout type de femmes (les serveurs de ces fast-food sont des femmes, les hommes étant relégués en cuisine).

Et si l'uniforme le plus commun reste le tee-shirt moulant et échancré, ainsi que le mini-short orange, une tenue alternative, un jogging orange fluo guantanamesque, à zip façonnable selon la demande, sera proposée aux futures employées. De même, ces bienfaiteurs de l'humanité jurent qu'ils veilleront au respect de la loi espagnole, les femmes ne pouvant subir sur leur lieu de travail ni discrimination ni commentaire sexiste. Voilà la morale sauve. Et l'emploi ! - 50 postes sont à pourvoir au centre commercial de Viladecans (Catalogne) qui accueillera le premier de ces restos. Ça nous rappelle quelque chose
L'Espagne se targue d'être le pays qui dépense le moins d'argent dans la bouffe rapide. Le restera-t-il ? 
Si la France est pour le moment épargné par Hooters, on attend, dans d'autres domaines, ce genre de marketing sexy. Et on se prend à rêver de l'irruption sur la scène politique, par exemple, d'une Nabilla (Trump n'a-t-il pas acquis sa popularité grâce à la téléréalité ?), les débats politiques, les campagnes éléctorales, auraient de la gueule, les queues s'allongeraient devant les isoloirs, et seraient ainsi redressés les chiffres de la participation. Enfin, les soirs de résultats, on trouverait du monde au balcon... 


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