vendredi 10 avril 2015

On a le droit d'aimer boire !



Je croisais son nom de temps à autre dans des textes, des références, dans la bouche d'amis, mais il était, dans ma petite tête pas bien formée, connoté cinoche du dimanche soir et franchouillard. Il m'en aura fallu du temps pour aller vers Fallet. 
Je n'ai lu qu'un seul de ses livres pour le moment, mais il m'a ébloui comme le soleil qui vous frappe après une courte nuit mal dormie, la gueule de bois et tout le tralala. Mais, à chaque fois que j'entends sa voix, je maudis ma méfiance de jeune crétin, sous influence de la bien-pensance culturelle.
Aujourd'hui peu de ses romans sont disponibles, même en bibliothèque, et je n'ai plus le temps d'errer sur les quais ou Gibert pour tenter de les y dénicher. Je me suis juré que, dès que j'aurais comblé mon découvert, acheté une nouvelle paire de chaussures plus que nécessaire, je me procurerai tout ce qui existe. Et on ne sait jamais, un éditeur malin se sera alors lancé dans des republications. Ou bien, je renouerai avec ma pratique post-adolescente du vol qui, malgré ma bêtise d'alors, avait donné de bons résultats. 


3 commentaires:

  1. Nous n'appelions pas cela le vol, mais la récupération prolétarienne.

    RépondreSupprimer
  2. A l'époque, je n'avais aucune formation politique, aussi n'utilisais-je pas ce genre de vocabulaire. Mais l'idée était celle-là, oui. D'autant que j'avais également vu ce procédé dans un Eustache… et que mon copain Pascal, celui qui m'a fait connaître Eustache, était un spécialiste du vol de livres. J'ai beaucoup sévi à la Fnac, et je n'en éprouvais aucun scrupule…

    RépondreSupprimer
  3. Retrouvé des ebooks (Mozart assassiné, La soupe au choux, L'amour baroque, Brassens), qui m'éblouiront c'est certain. Téléchargement illégaux mais c'est de la récupération prolétarienne, pas du vol, bien entendu.

    RépondreSupprimer