jeudi 5 mars 2015

Du blues du blues du blues

C'est mon regretté ami Pierre Falardeau qui m'avait parlé de lui. J'ai du mal à l'écouter depuis la mort de Pierre. Cette chanson par exemple est insupportable. Je ne peux rester le ventre tranquille quand je l'entends. 
Je pense à Frédéric Schiffter qui écrit quelque part qu'il publie des essais parce qu'il n'a pas le talent pour écrire des chansons sentimentales. 
Si j'avais eu le talent de faire une chanson sur un amoureux pauvre – moi, par exemple –, j'aurais aimé atteindre le degré de sincérité de Richard Desjardins. Je ne l'aurais pas intitulée Jenny, mais Camille

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