jeudi 12 mars 2015

Des espoirs

Cher Richard, l'autre soir, sur le boulevard, on s'est retrouvés côte à côte, prêt à traverser. J'étais au téléphone avec mon amoureuse comme un con et il m'a fallu un temps pour te regarder et reconnaître ton sourire sous ton bonnet. J'aime te croiser, comme ça, par hasard, tous les 36 de ton moi. Tu m'as parlé de toi, de nous, tu avais failli deux fois m'appeler dernièrement, le temps passe vite, les soucis, la santé, on se voit, un café ces jours prochains, tu m'appelles, et puis nos chemins se sont tourné le dos, je suis entré dans une librairie, ton livre n'était pas encore sorti ou ils ne l'avaient pas ou je ne savais pas, j'ai acheté autre chose, ou rien, j'essaie parfois rien, c'est rare mais parfois, et hier, un ami m'a envoyé ça, je t'ai retrouvé, ta voix, tes yeux inquiets, ton rire, tes mots, ça me suffit, savoir que je vais bientôt te lire.



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